Prestations : Spécialités:
•Médecine vétérinaire •Ostéopathe Vétérinaire
•Pharmacie vétérinaire •Rééducation fonctionnelle
•Soins buccodentaires •Médecines complémentaires
•Chirurgie générale
•Chirurgie spécialisée
•Imagerie médicale - Radiologie
•Analyses sanguines et urinaires
•Hospitalisation
•Urgences Vétérinaires
•Conseil en éducation
Une préparation microbienne, dont la virulence est désactivée, est inoculée dans l'organisme de l'animal, ce qui permet en toute sécurité d’en stimuler spécifiquement les défenses immunitaires. Chaque patient bénéficie d’un protocole personnalisé tenant compte de son mode de vie, de son âge et du contexte épidémiologique. La médecine préventive est la plus économique et la plus efficace, parce qu’elle protège votre animal avant que son organisme ne soit fragilisé et agressé, alors qu’il est encore en pleine possession de son système de défenses.
La première vaccination se fait passivement, par transmission des anticorps de la mère à ses petits, la protection vaccinale de la mère est donc primordiale.
Ensuite les premiers vaccins peuvent être administrés dès l’âge de 7 à 8 semaines, parfois plus tôt en milieu à risques (épidémie en élevage, etc.). Il faut tenir compte de la période vulnérable : entre la protection fugace par les anticorps maternels (s’ils ont été absorbés avec le colostrum) et la protection possible par la vaccination, subsiste un vide durant lequel les anticorps maternels persistants ne sont plus assez protecteurs, mais neutraliseraient une éventuelle vaccination.
Le protocole de primo vaccination est à respecter scrupuleusement, il conditionne la qualité du processus de présentation de l’antigène au système immunitaire. Le système immunitaire du chiot ou chaton commence à réagir au vaccin et donc à pouvoir lutter contre les maladies une dizaine de jours après la première injection. On peut alors commencer à le sortir. La protection ne sera néanmoins optimale qu'après la deuxième injection de primo-vaccination.
Tant que le taux d’anticorps circulants se maintient à un niveau suffisant, tout contact avec l'agent infectieux de la maladie (virus, bactérie) est suivi de son élimination ; ce qui donne la durée d'immunité estimée. Les épreuves virulentes, complétant les essais cliniques, permettent d'être plus précis que les niveaux d'anticorps et de fixer une fréquence moyenne de rappel de vaccination.
Les délais de rappel sont donc au maximum d'un an pour les vaccins courants, voire 6 mois contre la leptospirose en conditions chaudes (climat, saison, météorologie). Cas particulier, la vaccination contre la parvovirose sera effectuée tous les ans car le passage au rythme triennal avait occasionné une recrudescence de cas cliniques ...
Les injections de rappel permettent un entretien optimal de la mémoire immunitaire vaccinale ; elles sont précédées d’un examen clinique permettant primo de s’assurer que l’animal est apte à s’immuniser correctement, secundo de dépister précocement la plupart des problèmes de santé.
Un traitement antiparasitaire efficace conditionne également la qualité de la réponse au vaccin.
La vaccination est-elle obligatoire ?
Seul le vaccin de la rage peut-être obligatoire dans certaines circonstances (voyages à l'étranger...) car c'est une maladie extrêmement grave transmissible à l'homme. Outre les cas importés, le risque endémique en France réside aujourd'hui principalement dans le portage viral par certaines chauves-souris (risque surveillé).
Les autres vaccins, bien que fortement recommandés, ne sont pas obligatoires car les maladies contre lesquelles ils protègent n'ont pas d'incidence sur la santé publique ou la vie économique... Certains lieux d’hébergement exigent parfois la réalisation d’autres vaccinations
Mon chien ou mon chat est vieux, dois-je poursuivre les vaccinations ?
Bien sûr, les seniors sont encore plus fragiles que les autres individus et donc plus sensibles aux maladies. De plus l'examen annuel de santé associé à la vaccination revêt chez eux une importance capitale car les soucis de santé dus à l'âge vont s’accumuler ...
Y a-t-il des effets secondaires au vaccin ?
Les vaccins utilisés à la Clinique Jean de la Fontaine sont parmi les plus récents et performants, ils ne présentent pas d'inconvénients particuliers. Lorsque cela est possible, nous sélectionnons des vaccins sans adjuvants. Certains jeunes animaux peuvent présenter une légère hyperthermie durant les heures suivant l'injection. Les réactions allergiques signalées sont rarissimes (0.03% en moyenne depuis 2003 !) … et bénignes, rétrocédant à une simple injection intraveineuse n’entravant pas l’efficacité immunitaire du vaccin.
Certaines maladies peuvent se développer et leurs symptômes passer inaperçus aux yeux du maître. Ainsi, par exemple, 2/3 des tumeurs mammaires sont dépistées lors de cet examen annuel de santé, ainsi que la quasi totalité des maladies parodontales (forme évoluée des infections buccodentaires avec destruction du tissu de soutien de la dent, ou parodonte) ; le traitement précoce augmentant considérablement les chances de guérison, on comprend l'intérêt de ce rendez-vous annuel.
Les chiens et les chats vieillissent beaucoup plus vite que nous. Une fois atteint l'âge adulte, chaque année supplémentaire de vie animale correspond grossièrement à un vieillissement de 5 ans de vie humaine pour un petit chien ou un chat, à 7 ans pour un chien de taille moyenne et à 8 ans ou plus pour les gros chiens.
Un animal venant une fois l’an pour son rappel de vaccinations, viendra donc également et surtout à cette occasion pour un examen clinique complet : annuel pour lui, mais quinquennal ou septennal à notre échelle humaine ! Un insuffisant cardiaque devra donc idéalement être suivi tous les trimestres au minimum.
A l'issue de la consultation, vous êtes officiellement informé des points à observer afin qu'ensemble nous parvenions à maintenir votre compagnon au mieux de sa forme le plus longtemps possible. Les ASV peuvent même si vous le souhaitez, procéder à des petits soins comme la coupe des griffes si c’est nécessaire.
Ainsi la première consultation ou consultation d’adoption, est particulièrement importante pour vous qui adoptez un animal pour la première fois. Un grand nombre de questions se posent à vous, auxquelles votre vétérinaire apporte des réponses.
Il est même sage et prudent de venir prendre conseil avant d'opter pour telle ou telle race, votre vétérinaire étant le plus à même de réfléchir avec vous, sur l'adéquation de votre choix et de ce que vous attendez de votre futur compagnon !
Certains de ces RDV médicaux bénéficient d’une indication plus précise.
Cet examen permet surtout de contrôler que rien ne viendra entraver la croissance et le développement de votre nouveau protégé, que son identification par transpondeur ou tatouage est bien enregistrée ou d’y procéder, et d’élaborer le plan de prévention médicale afin que dès le départ, vous ayez une vision claire de votre rôle dans l’éducation et le bien-être de votre animal.
La consultation pubertaire intervient alors que votre animal a dépassé son pic de croissance, l’émergence des dents définitives, et qu’il découvre sa propre personnalité ; c’est le moment des boiteries baladeuses, des conflits hiérarchiques, des premiers émois amoureux, etc. Il est alors temps de faire le point sur la socialisation de votre compagnon au sein de la famille, d’adapter si nécessaire son alimentation, de parler de sa sexualité et des solutions médicales ou chirurgicales, en un mot de faire le point avant d’aborder la grande ligne droite de son âge adulte.
En outre, l’année qui sépare les premières injections de primo-vaccination (vers 3 mois) du premier rappel annuel (vers 15 mois), équivaut aux quinze années qui séparent l’entrée en petite section de maternelle et le baccalauréat ! Cette période cruciale recouvre toute la croissance, l’acquisition de la dentition définitive, la puberté, et surtout l’apprentissage, pendant lequel tout est encore possible, car il est ensuite plus compliqué de récupérer une situation dégradée …
La définition des seuils de maturité et de sénescence (ce dernier indiqué sur le tableau des âges ci-dessous) permet d’accentuer la vigilance par rapport à des problèmes particulièrement ciblés : les "seniors" peuvent, si le maître le désire, faire l’objet d’un examen plus complet et personnalisé en fonction des facteurs de risque, ce qu'il est convenu de nommer la consultation gériatrique. A partir d'un certain âge, nous conseillons de faire par exemple procéder systématiquement à une mesure de pression artérielle.
De la même façon qu’en médecine humaine il est conseillé de procéder à intervalles réguliers et personnalisés, à des bilans sanguins ou urinaires, à des examens cardiaques, à une évaluation de la douleur, etc.
Des questionnaires sont disponibles à la clinique, vous permettant d’évaluer vous-même le niveau douloureux de votre compagnon et son niveau de confort.
Le rationnement est une étape cruciale dans la recherche du bon équilibre alimentaire. En tenant compte des caractéristiques de votre animal (son espèce, sa race, son âge, son sexe / stérilisé ou non, son stade physiologique, son état corporel, le contexte médical, son environnement et son mode de vie), il consiste à calculer ses besoins énergétiques quotidiens.
L’alimentation préparée par vos soins dans le respect de sa physiologie, à partir de produits bruts et frais de bonne qualité, est bien sûr la meilleure solution. Mais attention, elle est infiniment plus coûteuse et plus chronophage, et source d’erreurs, que la distribution d’aliment industriel de qualité premium !
Il ne suffit pas de le gaver de viande crue : dans la nature les carnivores ingèrent la carcasse, mais aussi une part non négligeable du contenu digestif de leurs proies ; contenu le plus souvent végétal et qui a son importance, n’en déplaise aux adeptes du "tout viande" ... et dans la meute de canidés, les dominants commencent toujours par dévorer les "abats" ! En outre, la forme d’apport énergétique à privilégier n’est pas la même chez nos chiens et chats que chez nous.
Les croquettes (et boîtes ou barquettes, en version humide), sont donc une option bénéfique dans la plupart des cas, à condition de ne pas sauter sur le premier sac qui se présente au détour d’un rayon.
En effet, certaines marques sont notoirement : l'une pourvoyeuse de calculs urinaires, l'autre productrice de bouses faisant la joie de celui qui doit ensuite les ramasser, ou encore génératrice d’abondantes squames cutanées, etc.
Il s’agit de sélectionner une nourriture de qualité, adaptée à votre animal et le cas échéant à une éventuelle maladie chronique (aliment thérapeutique).
L'excessive générosité de la distribution alimentaire a pour suite directe … le surpoids, surtout chez le chien, car il est prédisposé à stocker.
Quelles conséquences l’obésité a-t-elle sur la santé ? Surmenage cardio-respiratoire, troubles ostéo-articulaires, moindre mobilité, état pré diabétique, troubles digestifs, avec ralentissement du transit intestinal et flatulences, risques anesthésiques accrus, raccourcissement de l’espérance de vie, vieillissement précoce.
En effet à la surcharge pondérale apportée par la masse adipeuse, s’ajoute la production par cette dernière de cytokines pro-inflammatoires (adipokines).
Le seul repère à prendre en compte dans le jugement sur le coût d’un aliment, est le coût journalier : en effet, les aliments de haute qualité nécessitent souvent une distribution moins abondante, le sac de même poids durant donc plus longtemps.
L’économie vient avant tout d’une distribution à juste dose, sans excès, et sans surplus inadapté. Le vétérinaire, encore une fois, est là pour vous guider dans cette démarche.
Le docteur Létondal a suivi la formation "vétérinaire nutritionniste", et partage cette expérience avec toute l’équipe de la clinique Jean de la Fontaine.
Les chiens et chats ne sont pas des humains, ils doivent être respectés pour ce qu’ils sont, Ainsi nous avons décidé de vendre l’aliment à prix coûtant sur place en intégrant les seuls coûts de fonctionnement ; mais aussi par un système de vente en ligne qui abaisse encore les prix, pour les renouvellements.
Vous n'avez plus aucune excuse de ne pas offrir le meilleur à vos animaux ! ... surtout en ce qui concerne la première des médecines : l’alimentation !
Afin de permettre cette démarche, la clinique adhère au réseau vétérinaire français Vétogroupe qui apporte cette solution logistique fiable et professionnelle à votre service, avec la sécurité du service de proximité (livraison à la clinique).
Visitez dès à présent notre boutique en ligne Vétogroupe !
Il arrive bien sûr que le mal-être psychique des félidés vous rende la vie impossible surtout en appartement, mais les problèmes les plus graves sont rencontrés lors du développement insidieux d’une incompréhension entre le chien et son environnement social.
La mauvaise prise en compte du code comportemental du chien ou le manque de rigueur de la gestion du développement de sa personnalité par exemple, peut conduire en quelques mois à une situation insoluble, avec l’euthanasie pour seule issue. Il s’agit de la première cause d’euthanasie de jeunes chiens adultes.
La gestion des cas difficiles se fait en collaboration étroite avec des éducateurs canins, et avec les confrères spécialistes comportementalistes.
La réussite reste toujours dépendante de la prise de conscience par les maîtres de leur mission.
Lorsqu’un chien a mordu, la santé publique exige qu’il subisse une surveillance sanitaire de deux semaines permettant de s’assurer qu’il ne pouvait transmettre la rage au moment de la morsure.
Mais il doit également obligatoirement, sous peine de sanctions, faire l’objet d’une évaluation comportementale auprès d’un vétérinaire figurant sur la liste préfectorale officielle. Les chiens de 1ère et 2ème catégorie doivent également s’y soumettre à titre préventif.
En matière de comportement, l’éducation est la meilleure des préventions.
Votre vétérinaire est le plus à même d’aborder avec vous ces aspects lorsque vous apportez votre animal pour les premières visites de médecine préventive.
L'éducation des chevaux et poneys est également à soigner. Elle doit se baser sur la confiance et le respect.
Confiance, sinon la nature craintive de cet "animal de fuite", proie à l'état naturel, risque de prendre le dessus.
Respect, principalement celui des distances intimes, sinon sa proximité peut constituer un danger.
Si vous rencontrez des difficultés à ce niveau, sachez qu'il existe des professionnels du comportement qui peuvent vous être d'un grand secours. Visitez AR-Etho le site d'Amandine Ramseyer, docteur en éthologie installée dans notre département.
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Le vétérinaire est un praticien polyvalent : cardiologie, endocrinologie, ophtalmologie, dermatologie, neurologie, pneumologie, urologie, gastro-entérologie, gynécologie, orthopédie, etc.
Les maladies inflammatoires, virales, bactériennes, fongiques ou parasitaires, tumorales, toxiques, dégénérescentes n’ont pas de secret pour lui.
Il surveille les fragilités raciales, il suit les traitements dont il s’attache à contrôler l’innocuité, le tout en étroite collaboration avec vous : votre animal ne vient pas de lui-même consulter !
La traumatologie fait bien évidemment partie de son quotidien : chutes, hémorragies, corps étrangers, torsion d’estomac ; mais également toutes les autres urgences : intoxications aigues, coups de chaleur, etc. Sauf réelle urgence, les consultations ont toujours lieu sur RDV
Il sera très utile que vous fassiez un résumé précis des signes cliniques observés sur votre animal, sans oublier son historique médical qui peut être utile comme éclairage des symptômes en cours (pour les animaux suivis à la clinique, toutes les informations de l’historique sont déjà contenues dans le fichier médical)
Il sera également nécessaire le cas échéant de vous munir de tous documents utiles comme les comptes-rendus d’examens déjà effectués, le courrier de référé de votre vétérinaire si c’est lui qui vous envoie à la clinique Jean de la Fontaine ... ainsi que du formulaire d’assurance maladie à remplir, si vous en avez souscrit une.
Nous rappelons bien sûr que votre animal, pour sa sécurité et son confort, mais également pour les autres usagers de la clinique, doit être maintenu dans les meilleures conditions : en laisse pour les chiens, en caisse de transport pour les chats, NAC et éventuellement les petits chiens ; pour votre sécurité ils ne doivent pas non plus être laissés en liberté dans l’habitacle de votre véhicule sur le trajet.
Dans la mesure du possible ses besoins d’élimination seront satisfaits auparavant, sauf indication contraire : par exemple si votre compagnon présente des problèmes urinaires il sera préférable que la vessie contienne un peu d’urine pour pratiquer certains examens ; de la même façon qu’on ne shampooine pas un chien juste avant de le montrer pour des problèmes dermatologiques, etc.
Il arrive souvent que la médecine fasse appel aux examens complémentaires, ou laisse place à la chirurgie car le vétérinaire est aussi radiologue, anesthésiste, chirurgien, etc.
La mission quotidienne du vétérinaire est de résoudre des problèmes parfois complexes des patients, tout en gardant à l’esprit les dépenses que cela engendre pour leur maître. Les procédures adoptées par la clinique Jean de la Fontaine permettent une maîtrise des coûts, dans le respect de la sécurité médicale : les examens complémentaires sont mis en œuvre au fur et à mesure de leur nécessité dans le cadre de la procédure diagnostique, et non en bloc dès le début. La pratique des contrôles de suivi est incontournable dans ce contexte.
La clinique vétérinaire Jean de la Fontaine participe à la permanence des soins en collaboration avec d'autres cliniques du secteur.
La clinique de garde est indiquée en temps réel, par un affichage en salle d'attente, et par le répondeur téléphonique en dehors des heures d'ouverture.
Votre vétérinaire reçoit également parfois en consultation des « Nouveaux Animaux de Compagnie » ou NAC, comme les Reptiles, les Oiseaux, et plus couramment les Rongeurs comme les lapins, cochons d’Inde, chinchillas, etc.
L’ostéopathie ou médecine manuelle, c’est la recherche et la correction des restrictions de mobilité, qui entraînent divers désordres structurels, circulatoires, nerveux ou végétatifs, définissant la dysfonction ostéopathique ; celle-ci est présente dès qu’apparaît une entrave à la fluidité du tissu conjonctif, qui relie toutes les régions du corps entre elles. L’ostéopathe favorise le retour à l’équilibre en permettant à toutes les structures de jouer pleinement leur rôle de protection, nutrition, drainage, respiration, etc.
Le vétérinaire qui maîtrise les techniques ostéopathiques met au service de ses patients cet outil supplémentaire, qu’il peut utiliser en complément ou en place d’autres, quand cela s’avère indiqué. L’esprit clinique du praticien vétérinaire offre en outre une sécurité médicale au patient, en faisant le tri en première intention de ce qui relève ou non de l’ostéopathie.
Les trois types d’action possibles se superposent aux trois niveaux d’expression de la même réalité : la matière, l’énergie, l’information
- Action mécaniste ou structurelle (manipulation de type chiropraxie) : effet rapide, accompagnement fluidique
- Action énergétique ou fluidique (même registre que l’acupuncture) : effet plus lent, mais plus durable ; n’impose pas le traitement, fait appel aux capacités d’auto-guérison.
- Action informationnelle (même registre que l’homéopathie) : le thérapeute cherche à « reprogrammer » convenablement la fonction déficiente.
EN RAISON DE L’ETENDUE CONSIDERABLE DE SON CHAMP D’ACTION, LES INDICATIONS DE L’OSTEOPATHIE SONT TRES VARIEES
Pathologies principalement chroniques ou répétitives :
- Locomotrices : d’origine nerveuse, ostéo-articulaire, fasciale ou musculaire
- Digestives : gastrite, maldigestion, transit problématique
- Reproductives : infertilité, chaleurs pénibles
- Néonatales : anorexie, déficits sensoriels
- Respiratoires : toux chronique, emphysème, sinusite
- Dermatologiques : eczéma, otite chronique, déficience des émonctoires (élimination)
- Comportementales : malpropreté, retard d’apprentissage, insomnie, désorientation
- Neurologiques : épilepsie essentielle, céphalées
- Douleurs fonctionnelles : algoneurodystrophie, névralgies
- Traumatologie sans atteinte structurelle
- Libération des tensions avant et après une chirurgie
EN PRATIQUE ...
Il sera très utile que vous fassiez un résumé précis des signes cliniques observés sur votre animal, sans oublier son historique médical qui peut être utile comme éclairage des symptômes en cours (pour les animaux suivis à la clinique, toutes les informations de l’historique sont déjà contenues dans le fichier médical)
Il sera également nécessaire le cas échéant de vous munir de tous documents utiles comme les comptes-rendus d’examens déjà effectués, le courrier de référé de votre vétérinaire si c’est lui qui vous envoie à la clinique Jean de la Fontaine ... ainsi que du formulaire d’assurance maladie à remplir, si vous en avez souscrit une.
Dans la mesure du possible ses besoins d’élimination seront satisfaits auparavant.
Le docteur Létondal s’est instruit des différentes techniques ostéopathiques dans le cadre d’une formation continue à l’Institut de Médecines Alternatives et d’Ostéopathie Vétérinaires. Il a reçu l’enseignement de Pierre Tricot, ostéopathe D.O. qui a codifié la pratique de l’approche tissulaire de l’ostéopathie. Il a également reçu une initiation en Médecine Traditionnelle Chinoise. Il a ensuite obtenu le Diplôme Inter Ecoles d’ostéopathie vétérinaire à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes (Oniris), seule qualification officiellement reconnue. Il est également ostéopathe D.O. en ostéopathie humaine (EFSO Paris) - ADELI n°700000565.
Consultation sur rendez-vous, durée moyenne 45 minutes. Contrôle si nécessaire 3 à 4 semaines plus tard.
La mésothérapie
La mésothérapie utilise des médicaments injectables, mais au lieu d’injecter par voie générale en un seul et unique point la dose thérapeutique classiquement préconisée, on administre localement de très petites quantités du même médicament, en de multiples points : on exploite ainsi les vertus thérapeutiques des substances sans en subir les éventuels inconvénients, et ce au profit exclusif de la zone visée.
Cela peut concerner aussi bien les douleurs articulaires, les otites, que les bronchites asthmatiformes ou même certains troubles gastro-entérologiques etc.
On utilise un multi-injecteur linéaire muni de très petites aiguilles intradermiques à usage unique.
La Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC)
Reprenant, quoi qu'il en soit, la voie des éléments hippocratiques et les concepts de Galien, notre société a (re)découvert au 20ème siècle la Médecine Traditionnelle Chinoise vieille de plusieurs millénaires et son raisonnement analogique, sa vision globale ou holistique, ses modalités énergétiques.
Les grands ensembles de tissus et d’organes y sont regroupés en loges qui entretiennent mutuellement des relations étroites et complexes, obéissant à des cycles saisonniers, circadiens et physiologiques.
On agit sur ce fonctionnement :
- par l’intermédiaire de points dits d’acupuncture, reliés par des méridiens, qui peuvent être actionnés en stimulation ou en dispersion par des aiguilles, par les doigts du thérapeute, par la moxibustion ; ces points ont une existence mesurable par instruments
- et par la pharmacopée qui comprend l’usage de recettes ancestrales à base d’éléments végétaux, mais aussi animaux ou minéraux.
La vision MTC est intéressante pour l’interprétation des observations faites par ailleurs sur des troubles physiques, fonctionnels, psychiques, et leur interrelation.
L’utilisation de quelques points est précieuse, même en dehors d’une vision MTC, pour raccourcir, simplifier ou même amplifier certaines actions énergétiques entreprises dans le cadre par exemple de l’ostéopathie.
Ces points peuvent être également utilisés comme des voies d’action de mésothérapie, de laserthérapie, d’apithérapie etc.
La phytothérapie
La phytothérapie est la première médication historique, elle continue à offrir de sérieuses possibilités, aussi bien en traitement qu’en prévention.
On dispose maintenant d’un vaste panel d’Extraits de Plantes Standardisés qui garantissent une activité optimale ; les remèdes sont composés à la demande, à la clinique, selon les besoins et les dysfonctions identifiées.
L'homéopathie
Pour faire suite aux rééquilibrages effectués par l’ostéopathie, par l’action énergétique de l’acupuncture/digipuncture, ou par d’autres traitements dits naturels, il est parfois utile d’informer l’organisme au moyen de tel remède homéopathique, choisi après questionnement détaillé, ce qui implique une excellente observation préalable par les propriétaires du patient.
En dehors de cet unicisme (utilisation académique de l’homéopathie respectueuse du concept initial), l’usage de simplexes ou complexes homéopathiques peut s’avérer très efficace pour résoudre certains problèmes, sans pour autant s’attacher aux caractères propres du patient au-delà de quelques considérations générales. Nous constatons quotidiennement les bénéfices de cette forme simplifiée de l’homéopathie.
Le Dr Létondal a suivi l'enseignement du Groupe Lyonnais d'Etudes Médicales en homéopathie dans les années 90.
La médecine intégrative
Les médecines dites tour à tour alternatives, complémentaires, parallèles, naturelles, et artificiellement regroupées habituellement sous le terme de naturopathie, ont ceci de commun qu’elles tournent le regard du thérapeute vers le terrain (l’organisme) plutôt que vers l’agresseur (microbes, parasites etc.), qui capte presque toute l’attention du docteur en médecine conventionnelle.
Nous préférons parler de médecine intégrative. Cela implique de prendre en compte tous les outils disponibles, afin de ne faire l’impasse sur aucun moyen susceptible d’améliorer la santé des patients qui nous sont confiés.
Le rétablissement des équilibres est censé permettre, lorsque cela est possible, de barrer le chemin à la maladie : « Béchamp avait raison : le microbe n’est rien, le terrain est tout » déclarait Pasteur à la fin de sa vie.
La physiothérapie est une discipline médicale qui soigne maladies et handicaps par des moyens physiques naturels et artificiels. La thérapie par le mouvement est nommée kinésithérapie.
La rééducation fonctionnelle est orientée plus spécialement vers la récupération des capacités fonctionnelles et l’amélioration de la qualité de vie des patients handicapés.
Outre cette récupération, les objectifs visés sont donc la gestion de la douleur, le maintien de la masse musculaire et de la physiologie articulaire, l’optimisation de la coordination et de l’équilibre, ainsi que la prévention des récidives (stimulation circulatoire, etc.).
Ce domaine d’activité correspond principalement à la prise en charge de troubles locomoteurs, comme un partenaire naturel de l’ostéopathie :
- rééducation de pathologies ostéoarticulaires, opérées ou non (ligament croisé, luxation de rotule, dysplasie, etc.)
- troubles neurologiques (hernies discales, AVC, syndrome queue de cheval, myélopathie dégénérative, etc.)
- pathologies chroniques ou invalidantes (arthrose, lombalgie, tendinites, obésité, etc.)
En tout état de cause, surpoids et sédentarité sont les terrains sur lesquels prospèrent la plupart de ces troubles.
La lutte contre les effets délétères de l’immobilisation (du fait d’une contention, suite à une douleur, ou suite à un problème neurologique) se situe en première ligne de nos préoccupations. La stimulation fonctionnelle conditionne la qualité des réparations et des compensations qui s’élaborent après un traumatisme quel qu’il soit.
Suite à la consultation d’évaluation et à la définition collaborative d’un protocole de soins, la phase d’induction thérapeutique compte souvent 1 à 2 séances par semaine à la clinique durant 1 à 2 mois ; s’y ajoutent les soins relais à la maison, dont vous vous occupez quotidiennement sur prescription. C’est un moment important et souvent privilégié de votre relation avec votre compagnon.
Le renforcement positif est un allié sûr dans l’observance du traitement, il est assez facile de s’y former.
Il est parfois nécessaire, dans les affections chroniques, de pratiquer des séances d’entretien à intervalle régulier (en général 4 à 6 semaines), qui sont à définir de façon personnalisée selon le cas et la réponse du patient au traitement … exactement comme lors de l’utilisation de médicaments.
Malgré l’approche multimodale, il faut garder à l’esprit que l’évolution d’une maladie chronique est souvent inéluctable, et que les objectifs principaux sont la réduction de l’ankylose, la prévention de la fonte musculaire, l’atténuation de la douleur et le maintien d’une qualité de vie acceptable.
Les moyens à notre disposition sont pharmacologiques (médicaments), mais aussi et surtout physiques. Ce second groupe de moyens thérapeutiques comprend la cryothérapie,la thermothérapie, les massages, la kinésithérapie passive et active (avec divers accessoires) ; et, faisant appel à des appareils plus sophistiqués : l’électrothérapie (analgésie ou stimulation), la laserthérapie, les ondes de choc, le tapis de marche, l’hydrothérapie, etc.
Certains peuvent faire double emploi, ou ne sont pas nécessaires dans un cadre de maîtrise des techniques ostéopathiques par exemple ; ou sont rarement utilisés en raison de leurs contre-indications ou la nécessité de tondre systématiquement.
Le laser, lui, est un surdoué polyvalent : arthrose, lombalgies, cervicalgies, tendinites, cicatrisation, régénération tissulaire (nerveuse par exemple !), œdèmes douleur et inflammation postopératoires, etc. … Dans le cadre d’une bonne indication, l’amélioration clinique est rapide, dès la seconde semaine de traitement.
Les ondes électromagnétiques cumulent les qualités reconnues de : réduction de la douleur, des processus inflammatoires, des temps de cicatrisation et des délais de récupération fonctionnelle. Le laser trouve donc également son utilité dans les affections inflammatoires bucco-gingivales, les dermites, otites, les contractures, etc. Seule précaution, le port de lunettes de sécurité protégeant les rétines d’éventuels rayons perdus …
Cette procédure est non invasive, silencieuse, rapide et confortable ; elle offre parfois une réelle alternative aux médicaments, ne nécessite pas de tondre, et le protocole de traitement permet de suivre de près l’évolution clinique et de vous inclure dans l’alliance thérapeutique au bénéfice de votre compagnon.
Le docteur Létondal est vétérinaire ostéopathe, il a suivi le cycle CAP douleur et s’est formé aux techniques spécifiques de physiothérapie au centre Vetokinesis.
Il est parfois nécessaire de garder à la clinique des animaux nécessitant une surveillance et des soins continus.
1- L'hospitalisation chirurgicale : elle est généralement de courte durée. L'animal est hospitalisé le matin ou la veille au soir, et rentre chez lui le soir même ou le lendemain, selon le temps de réveil. Ce dernier dépend de chaque individu, de l’anesthésie employée et de sa durée.
2- L'hospitalisation médicale : sa durée est très variable souvent plus importante, de 1 à 15 j selon les cas. Elle est systématique lorsque l'animal doit être mis sous perfusion, subir une transfusion ou pour l’oxygénothérapie, ainsi que pour l’assistance alimentaire par sonde ; elle est très fréquente comme période d'observation après un accident sur la voie publique, etc.
Les conditions d'hospitalisation :
Nous cherchons toujours à réduire la durée de cette hospitalisation et tout y est mis en oeuvre dans le but d’offrir confort et hygiène à votre compagnon :
- Boxes et cages individuels nettoyés et désinfectés quotidiennement et plus si nécessaire, alèses changées plusieurs fois dans la journée.
- Surveillance médicale adaptée.
- L'alimentation, de qualité vétérinaire, est personnalisée en fonction des cas, si nécessaire par sonde ou à la seringue.
- La lutte contre la douleur est notre priorité : la clinique est partenaire Vétogroupe, et suit les recommandations du plan CAP Douleur du Dr Thierry Poitte.
- Pour les hospitalisations de longue durée, nous pouvons, si cela n'est pas préjudiciable à votre compagnon, organiser des visites ou des "permissions" pour la nuit à la maison
Conformément à notre charte déontologique, toute hospitalisation se fait selon un plan thérapeutique décidé avec le consentement éclairé du propriétaire. La réévaluation de l'état de santé de l'hospitalisation et du traitement se fait quotidiennement en y associant les maîtres.
Comme dans toute clinique, le praticien met en œuvre des examens complémentaires à chaque fois que cela est nécessaire au diagnostic. L’imagerie médicale comprend la radiographie et l’échographie.
La radiologie explore principalement le squelette, et plus généralement les tissus minéralisés ; la gamme de contrastes accessibles grâce à notre générateur permet d'aller plus loin, y compris dans l'exploration des tissus mous.
La clinique Jean de la Fontaine est équipée d’un matériel de développement numérique des radiographies, permettant d'exploiter au mieux les clichés ; les images sont directement versées au fichier médical numérique de votre animal sur notre réseau intranet.
L'exploration des tissus mous est bien sûr le domaine de prédilection de l'échographie.
Ses utilisations sont très variées, par voie transcutanée ou pelvienne : organes abdominaux ou thoraciques, structures musculotendineuses, masses liquidiennes, échoguidage de ponctions, etc. Le cas le plus connu est naturellement le suivi de gestation … comme chez les humains.
Pour les scanners et fibroscopies, certaines cliniques avec lesquelles nous collaborons se sont munies de tels équipements et nous leur référons ce service lorsque cela s’avère nécessaire.
Après l'imagerie médicale, le second poste d’examens complémentaires est le laboratoire d’analyses. A la clinique Jean de la Fontaine, nous effectuons les prélèvements et traitons immédiatement une bonne partie des analyses en interne.
Numération et formule sanguines ainsi que dosages biochimiques, permettent de procéder à l’évaluation de l’état de santé métabolique des patients, comme d’établir des bilans préopératoires, de suivre la convalescence d’une maladie ou l’efficacité d’un traitement, d’ajuster les doses de ce dernier comme dans le cas du diabète ou de l’épilepsie, etc.
La plupart des tests de dépistage de maladies infectieuses courantes sont également effectués à la clinique, à l’aide de kits de laboratoire.
Certaines analyses plus rares ou exigeant d’être effectuées dans un laboratoire d’état, sont référées en externe.
Les analyses urinaires, qui entrent dans la composition du bilan de santé de base, sont également effectuées à la clinique Jean de la Fontaine. Le prélèvement peut se faire de diverses manières, pour les chats il existe même un procédé de recueil des urines chez vous.
Le microscope est une pièce maîtresse du laboratoire. Il permet de confirmer et préciser certaines données des analyses sanguines, par étalement sur lame et coloration ; ce qui permet aussi parfois de détecter des parasites sanguins. Il est aussi quotidiennement utilisé suite aux brossages et raclages cutanés en aide au diagnostic dermatologique, ainsi que pour les trichogrammes (examen des poils directement prélevés) et d'autres recherches.
Le domaine histologique relève du service de spécialistes : les biopsies et pièces d’exérèse (retrait chirurgical d’un élément nuisible ou inutile) sont donc envoyées pour traitement à un laboratoire vétérinaire spécialisé.
Les cytologies, quant à elles, sont partiellement traitées à la clinique Jean de la Fontaine.
Il existe encore de nombreux types d’examens complémentaires effectués à la clinique Jean de la Fontaine dans divers domaines de la médecine : comme l’examen à la lampe de Wood, la mesure de pression intraoculaire, l’électrocardiographie, etc.
La chirurgie consiste à intervenir physiquement sur les tissus de l'animal, notamment par effraction cutanée ou muqueuse, la plupart du temps sous anesthésie locale ou générale. On parle d’opération. Elle comprend la reconstruction de la barrière physique protectrice de l’organisme, par suture le plus souvent.
A la clinique Jean de la Fontaine nous proposons des forfaits intégrant la réalisation dans les meilleures conditions possibles de toutes les étapes nécessaires à la chirurgie de votre animal.
Il en résulte un excellent taux de réussite, une extrême réduction du nombre de complications, un réveil plus rapide et une douleur réduite au minimum.
La réussite d'une chirurgie dépend de la qualité d'exécution de chacune des phases décrites ci-dessous.
La consultation pré anesthésique : outre la consultation à l'issue de laquelle la décision chirurgicale a été prise, elle se pratique le matin même de l'intervention. L’absence de contre-indication est ainsi contrôlée jusqu’au dernier moment, c’est donc là qu’un éventuel bilan sanguin pré anesthésique est effectué.
L'anesthésie : cette phase délicate se pratique avec les produits les plus récents et les plus sûrs disponibles en circuit vétérinaire. Des conditions anesthésiques dépendent, entre autres, la qualité du réveil et la douleur ressentie par l'animal.
L'opération : après préparation du patient (tonte, nettoyage, antisepsie) en salle de soins, il est transféré au bloc chirurgical ; il est impossible de décrire de façon générique une opération représentant toutes les autres, en tout état de cause le temps chirurgical se termine lorsque le chirurgien achève les sutures.
La plupart des moyens de contention et de protection sont mis en place dès cette étape.
Le réveil : c'est souvent l'étape la plus longue ; elle se termine lorsque l'animal a retrouvé sa vigilance et peut se tenir sur ses pattes. La qualité du réveil conditionne notamment la douleur post-chirurgicale.
La chatterie et le chenil de la clinique Jean de la Fontaine sont conçus pour assurer un réveil dans les meilleures conditions possibles. La température de la pièce et des ajustements possibles par tapis chauffants améliorent le redémarrage du métabolisme. Le système du box individuel procure la tranquillité nécessaire à un réveil calme et progressif. Tout au long de la phase de réveil le personnel qualifié de la clinique assure une surveillance médicale optimale de votre animal.
Le suivi post-chirurgical : à ne jamais négliger, cette dernière phase comprend les soins et pansements, les traitements, le contrôle de la douleur, les éventuelles visites de contrôle et le retrait des points.
On y inclut même la convalescence et la cicatrisation complète qui peuvent prendre quelques semaines, voire la rééducation fonctionnelle après une chirurgie ostéo-articulaire. La bonne exécution de ce suivi permet un rétablissement rapide, minimise les risques de complications et assure le confort de l'animal. Le respect des consignes est donc capital !
Les chirurgies cutanées et reconstructrices sont fréquentes et concernent surtout la traumatologie : accidents de chasse, bagarres entre congénères, accidents sur la voie publique, blessure sur un objet tranchant, etc.
Les chirurgies des annexes de l'oeil : protrusion de glande lacrymale, entropion/ectropion, trichiasis, ulcération, folliculite, chalazion, blessure ... ainsi que les luxations du globe oculaire, etc.
Les chirurgies de l'appareil reproducteur en particulier, qui sont relativement standardisées lorsqu'elles sont de convenance. La vie moderne de nos animaux de compagnie est souvent incompatible avec leurs pulsions naturelles pouvant donner lieu à des portées non désirées, des éliminations dans la maison, des fugues, de l'agressivité... aussi est-il le plus souvent nécessaire de les faire stériliser. Dans certains cas, la stérilisation prévient le risque d'apparition de maladies.
Les protocoles chirurgicaux adoptés par la clinique Jean de la Fontaine ont été conçus pour assurer un maximum de sécurité et de confort aux animaux qui nous sont confiés. Notre système optionnel de contrôles et d'injections est à même de vous dispenser de toute manipulation pénible et assure un suivi optimal de votre animal.
Les chirurgies abdominales en général : laparotomie exploratrice (exploration de la cavité abdominale), corps étrangers digestifs, obstruction ou occlusion intestinale, nécrose ou tumeur d'organes, torsion d'estomac, hernies, cystotomie pour retraits de calculs urinaires etc.
Les chirurgies thoraciques : principalement mises en œuvre lors de drainages pleuraux ou péricardiques, ou pour remédier à une perforation traumatique.
Les chirurgies ORL concernent les voies respiratoires supérieures, les cavités nasales, le palais et les oreilles ; ces dernières sont le plus souvent intéressées chirurgicalement lors d'otites chroniques rebelles, d'incarcération de corps étranger dans le conduit, d'obstruction par un polype ou une sténose, d'othématome, ou tout simplement de lacération ou de tumeur du pavillon.
Les chirurgies ostéo-articulaires : rupture de ligament croisé antérieur, luxation de hanche, luxation de rotule, fracture ou déformation de la tête fémorale, fractures diverses des os du crâne, du rachis, des membres, etc.
Les chirurgies dentaires : obturation canalaire ("plombage"), couronne, avulsion, détartrage, extraction, etc.
Les problèmes buccodentaires sont recensés chez plus de 85% des animaux âgés de 3 ans et plus ; les caries sont rares, mais les tissus parodontaux (entourant la dent elle-même) sont fréquemment le siège de lésions d’évolution rapide. les facteurs de risque les plus courants sont une mauvaise implantation, une persistance de dents de lait, une mastication insuffisante, une composition salivaire favorisant l’entartrement.
Quand la bouche est saine, la gencive est rose et ferme, son attache se situe au collet ; les tissus de soutien sont intacts. Plaque dentaire et tartre sont absents, l’haleine est normale .
Le premier signe d'alerte est souvent une mauvaise haleine ; en effet le tartre est poreux et abrite des bactéries qui dégradent les particules alimentaires, dégageant ainsi des composés volatils malodorants.
Stade de la gingivite : la plaque dentaire s’agglomérant au collet des dents abrite une population bactérienne produisant des toxines à l’origine d’une gingivite douloureuse et malodorante : gencive enflammée, tuméfiée, couleur pourpre, saignant facilement ; la minéralisation de la plaque donne le tartre. Le tartre se présente sous la forme d'un dépôt dur jaunâtre-brun, à la base des dents contre la gencive.
Stade parodontite : à la faveur de la rétraction gingivale, qui en est accélérée, plaque et tartre s’insinuent entre la dent et l’alvéole comme en surface, et détruisent progressivement les tissus d’attache et de soutien (ligaments, os, racine), déchaussant la dent devenue mobile. Cela peut aller fréquemment jusqu’aux fistules osseuses, ou même fractures de mandibules !
Un détartrage minutieux par ultrasons sous tranquillisation devra être effectué, suivi d’un polissage dentaire destiné à retarder l’adhérence de la plaque dentaire, et d’une désinfection gingivale.
Ensuite, un brossage régulier avec un dentifrice spécifique (pouvant être ingéré sans risque) permet de retarder la réapparition des symptômes. S’il y a été accoutumé dans son jeune âge cela ne posera aucun problème ; il s’agit de la solution à la fois la plus efficace et la plus économique pour retarder le retour des agents de dégradation buccodentaire ; il en existe d’autres pour le cas où le brossage serait inenvisageable.
La prévention :
• un examen bucco-dentaire régulier (généralement effectué lors de l'examen annuel de santé)
• savoir si son animal est à risque ou non (indiqué par le vétérinaire lors de son examen)
• éliminer la plaque dentaire grâce au brossage (technique à demander à nos assistantes) + solutions accessoires
• ajouter des solutions antiseptiques à l'eau de boisson (recommandé pour les animaux ne supportant pas le brossage)
• pour les animaux en ayant besoin : détartrage/polissage régulier.
Les soins dentaires concernent bien entendu nos amis les Rongeurs ; certains d'entre eux, ayant perdu la capacité d'user leur dents au fur et à mesure de leur croissance, doivent subir une abrasion mécanique des incisives et des tables dentaires (voire parfois une extraction des incisives). A cet effet, le vétérinaire effectue alors un fraisage, comme votre dentiste.
Votre vétérinaire vous aide à résoudre les problèmes que vous rencontrez dans votre rucher, il vous conseille utilement afin de le maintenir dans un état sanitaire convenable.
Le Dr Létondal est apiculteur amateur. Il est titulaire du Diplôme Inter-Ecoles d'apidologie et pathologie apicole délivré par Oniris Nantes et l'école vétérinaire de Maisons-Alfort
Il est mandaté par le préfet pour les missions sanitaires en apiculture.
Il est membre et conseiller de l’Union Apicole départementale et participe à l'animation du rucher école. Il assure également des formations au lycée agricole de Vesoul - Port/Saône
Il est Responsable de la Section Apicole vétérinaire de Bourgogne et Franche-Comté pour la SNGTV (convention OVVT) ; et ancien membre de la commission apicole de la SNGTV.
Il pratique des visites de ruchers et des audits sanitaires apicoles : il peut répondre aux questions que vous vous posez sur vos pratiques, et rechercher avec vous les solutions aux problèmes qui se posent dans ce domaine. Il vous aide à mettre en place des mesures préventives au service de vos abeilles.